1926
Fondation du PEN Club hongrois
Création du PEN Club hongrois, l’organisation hongroise membre du PEN International basé à Londres. Dans le but de 1. promouvoir la coopération culturelle entre les nations, perturbée par la Seconde Guerre mondiale, par le biais de la littérature et de la diplomatie culturelle, dans l’esprit du PEN International, fondé en 1921 à l’initiative de l’écrivaine anglaise Catherine Amy Dawson Scott ; et atténuer l’isolement culturel de la Hongrie, également causé en partie par la guerre. Fort de son expérience à Londres, Gyula Germanus, professeur d’université orientaliste renommé, a été l’initiateur et le principal organisateur du PEN hongrois. Il en devient également le premier secrétaire, et son président est le dramaturge, romancier, rédacteur en chef de journal, directeur de théâtre, traducteur littéraire et personnalité publique académique Jenő Rákosi.
Catherine Amy Dawson Scott
Le 1. En 1921, le PEN Club International a été fondé à l’initiative de l’écrivaine anglaise Catherine Amy Dawson Scott pour promouvoir la coopération culturelle, perturbée par la Seconde Guerre mondiale.
1929
La continuité de Moses Rubinyi
Jenő Rákosi, âgé, est remplacé par un vice-président exécutif en la personne de Mózes Rubinyi, linguiste et historien de la littérature, académicien et professeur d’université. Ce qui rend l’œuvre de Rubinyi particulièrement significative, c’est qu’il a occupé ce poste jusqu’à la fin de sa longue vie, en 1965. Ainsi, par le biais de chocs historiques, les 2. Même au milieu des épreuves de la Seconde Guerre mondiale et du soulèvement hongrois de 1956 et de la lutte pour la liberté, le PEN Club hongrois a maintenu une certaine continuité dans son histoire.
1930
Le nouveau président est un représentant de la génération occidentale
La littérature hongroise de l’époque, dite Dezső Kosztolányi, poète, romancier, conteur, critique, journaliste et « gardien de la langue » hongroise, est le nouveau président du PEN Club hongrois. Le secrétaire est l’écrivain et traducteur Jenő Mohácsi, Imre Madách Traducteur allemand de sa tragédie.
1931
La discorde humaine et sociale dissimulée sous un désaccord artistique
Le président du PEN hongrois, Dezső osztolányi, se rend à Londres. John Galsworthy, alors président de la plume internationale, lui souhaite la bienvenue et porte un toast. Il rencontrera ensuite Lord Rothermere, magnat de la presse notoirement hostile à la Hongrie, qui lui remettra 2 000 livres sterling pour récompenser les auteurs de la meilleure littérature hongroise de l’année. Le PEN hongrois partagera le prix entre deux des plus importants romanciers hongrois de l’époque, Zsigmond Móricz et Gyula Krúdy. En signe de protestation, plusieurs écrivains démissionnent de leur poste de membre du conseil d’administration de l’organisation. Leurs protestations – et les attaques d’Albert Berzeviczy, homme politique, historien de la culture, ancien président de la Chambre et ministre de la religion et de l’éducation – contraignent Kosztolányi à démissionner. Plusieurs écrivains sont exclus de l’organisation (notamment Ignotus, Lajos Hatvany, Krudy, Lajos Bíró, Rustem Vámbéry), ce qui entraîne la démission de 39 écrivains hongrois de premier plan, dont Mihály Babits, Milán Füst, Gyula Illyés, Frigyes Karinthy, Lajos Kassák, Sándor Márai et György Sárközi. En outre, les 10. L’organisation du Congrès mondial des PEN à Budapest en 1932 et son soutien financier par l’État sont mis en péril par cette querelle humaine et sociale sous le couvert d’un désaccord artistique. Pourtant, Kosztolányi avait déjà pris des dispositions pour que la capitale hongroise accueille le congrès mondial de PEN, qui devait avoir lieu l’année suivante.
1931
PEN International 10. Congrès mondial à Budapest
Il se tiendra pourtant à Budapest, du 15 au 20 mai, à l’occasion du 10e Festival international du PEN. Congrès mondial. (Les Français considèrent qu’il s’agit d’un ll. car ils avaient déjà célébré le 10e anniversaire du PEN International à Londres en 1931, bien que cette réunion n’ait pas été un congrès mondial). Dans le cadre d’un accord négocié entre le gouvernement et PEN International (et en particulier le président du PEN français, Benjamin Crémieux), les personnes exclues ont été réintégrées et celles qui sont parties ont démissionné. (Toutefois, Sándor Márai ne siège toujours pas au comité d’organisation du congrès. Sa lettre de démission a été conservée). À la demande de Jenő Heltai, Ferenc Herczeg et Dezső Kosztolányi( !), Albert Berzeviczy, président de l’Académie hongroise des sciences et ancien ministre, prend temporairement la présidence du PEN Club hongrois. Il est l’hôte du congrès de Budapest. Il présente les invités à la réception donnée en l’honneur du gouverneur Miklós Horthy.
La liste des invités d’honneur, des quelque 270 délégués étrangers et des participants est impressionnante. Les plus connus sont
Angleterre (Chesterton, Drinkwater, Galsworthy, Masefield, Shaw, Wells ; la fondatrice de PEN International, Mme Dawson Scott, âgée, ne peut se rendre à Budapest pour cause de maladie).
Autriche (Roda Roda, F. Salten).
Belgique (Maeterlinck).
Tchécoslovaquie (K. Čapek, E. B. Lukač).
Danemark (K. Michaelis, Pontoppidan).
Finlande (Koskenniemi).
France (Duhamel, Gide, J. Green, Maurois, Romain Rolland, Valéry, Jules Romains).
Pays-Bas (Jo van Ammers-Küller).
Inde (Rabindranath Tagore).
Yiddish-PEN (Varsovie) (Schalom Asch).
Allemagne (Th. Däubler, G. Hauptmann, A. Kerr, Ernst Toller, F. Werfel).
Norvège (J. Bojer, Knut Hamsun, Sigrid Undset).
Italie (Bontempelli, Marinetti, Croce, Corrado Govoni ; Pirandello s’est inscrit mais a annulé).
Palestine (le traducteur hébreu de Madách et Ady, Avigdor Hameiri, connu à l’origine sous le nom d’Albert Feuerstein-Kova en hongrois).
Roumanie (O. Goga, L. Rebreanu).
Suède (S. Lagerlöf).
La première réunion se tiendra le 17 mai dans la salle de l’Académie hongroise des sciences. Le président Berzeviczy dirige les réunions principalement en français, mais aussi en anglais et en allemand lorsque l’occasion se présente. Les délégués s’exprimeront en français, en anglais et en allemand. John Galsworthy, président de PEN International, ouvre la réunion en anglais (il s’excuse de ne pas avoir répété son discours d’ouverture en français et en allemand) et engage immédiatement l’organisation et la réunion à la non-politique et à la littérature en tant qu’art. Il ne peut y avoir de politique de parti ou d’État ici, dit-il. Signé par 22 écrivains des États-Unis, de Belgique, du Canada et d’Autriche, il adresse un « Sozo » à « tous les gouvernements du monde » : il proteste contre l’emprisonnement d’écrivains pour des raisons politiques ou religieuses et contre l’oppression des prisonniers. Le délégué roumain, qui a été l’un des premiers à prendre la parole, a été accueilli par des applaudissements nourris lorsqu’il a annoncé que la section hongroise du PEN roumain avait été fondée à Cluj (avec Miklós Bánffy). Hermond Ould, secrétaire britannique (et international) de PEN, indique qu’il existe désormais 51 organisations PEN dans 36 pays et souligne le travail de Gyula Germanus et de John Knittel en Égypte.
Comment servir la paix sans politique ? – c’est la demande fondamentale du Congrès. Et une source de débats acharnés.
Ernst Toller (Allemagne) souligne avec passion que l’esprit et la politique sont indissociables. Eh bien, l’Ulysse de Joyce vient d’être interdit en Angleterre, ainsi que plusieurs autres livres, et le film de Remarque vient d’être interdit en Allemagne. Aragon est également persécuté en France (bien que des écrivains aient formé un front uni pour défendre Aragon). Les œuvres de Remarque ne peuvent pas non plus être publiées en Italie. En Hongrie aussi, le traducteur d’Octave Mirabeau a été condamné à quatre mois de prison et le roman de Victor Margueritte ( Le compagnon) a été interdit (« Que se passe-t-il en Russie ? » s’écrient-ils). À l’instar de Goethe, Toller souligne que ce que nous faisons est plus important que ce que nous écrivons.
L’Italien Marinetti scandalise véritablement le public. Il s’agit d’une interprétation différente du principe selon lequel le PEN et la politique devraient être deux mondes séparés. Il cite un proverbe latin : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Ne parlez pas de paix ici. Protégez-le plutôt ! (Avec un lit ? – quelqu’un s’interpose sarcastiquement).
Au nom du PEN hongrois, Gyula Illyés s’exprime également contre la censure, la confiscation des livres et le procès de la presse, en faveur de la liberté de la presse et de la liberté de pensée. Elle propose que toutes ces infractions soient enregistrées et rendues publiques par le centre PEN de Londres. György Sárközi (PEN hongrois) soutient également Toller et Illyés. Les intellectuels ont raison de s’opposer aux gouvernements et au pseudo-patriotisme, dit-il. Personne ne doit être persécuté pour ses croyances, exige-t-il.
Jules Romains (France) se retourne également contre Marinetti et réclame une littérature non violente. Qu’il n’y ait ni meilleur ni pire en littérature. Quiconque s’en écarte est exclu du PEN français.
Béla Zsolt (PEN Hongrie) : « Parlent-ils de la protection des minorités ? Les intellectuels sont aussi des minorités ! PEN International demande la création d’un organisme chargé d’enregistrer et de publier les délits contre la liberté intellectuelle.
Karin Michaelis, Danoise : « Nous ne tolérerions pas la persécution des travailleurs spirituels au Danemark ».
Mihály Babits, s’exprimant au nom du PEN hongrois, a donné une conférence pensive et réfléchie, le moment le plus mémorable du congrès mondial. Que peut faire l’écrivain pour la paix ? Il n’est pas un homme d’action directe. Vous ne savez qu’écrire ? Ses propos ne peuvent-ils pas témoigner d’un parti pris national ? Et même si elle en est exempte, ne pourrait-elle pas être influencée par une autre vision du monde, plus terrifiante ? Pouvez-vous calculer l’impact de vos paroles ? Les meilleurs ne font jamais de compromis et les écrivains n’ont jamais été persécutés pour leurs écrits courageux comme ils le sont aujourd’hui en Europe. Les écrivains de la « Petite Hongrie » n’ont jamais cédé à la terreur armée et à la peur : nous avons conservé notre foi dans la paix et la fraternité des peuples. Mais ils peuvent encore étouffer la parole de l’écrivain. Cenzura. Le PEN n’a pas de meilleure mission que de protester contre toute restriction de la liberté littéraire. Mais pouvons-nous nous contenter de simples mots, d’un pacifisme de salon ? Un véritable écrivain ne se contente pas de cela. Il dépeint la vie (même les horreurs de la guerre) avec authenticité et sérénité. Mais s’agit-il de la meilleure propagande en faveur de la paix ? La littérature, qui n’a qu’un impact lent, pourrait faire un grand pas vers la paix si elle affrontait la conception dangereuse des faits et des émotions et restaurait l’autorité de la raison et de la morale. Nous devons insuffler de l’espoir à nos jeunes. L’égoïsme et la cruauté sont-ils une loi de la nature ? Nous devons embrasser la religion de l’Esprit et de la Vérité. Nous devons diriger les nations, et non les suivre. Moralité et justice. Ce sont les deux juges suprêmes. Au nom de la morale, on peut même critiquer la morale, au nom de la vérité, on peut même critiquer la vérité. L’Anglais Ernest Raymond soulève l’éternelle question des congrès du PEN : la question de la langue. Il suggère de demander conseil à la Société des Nations : quelle langue devrait devenir la langue de travail unique et obligatoire de PEN International ? Le PEN hongrois (Frigyes Karinthy) donne la réponse : la langue qui n’appartient à personne, parce qu’elle est artificielle. Espéranto.
Ensuite, le nouveau « Comité directeur » est élu, composé du Français Crémieux, du Polonais Juliusz Kaden Bandrowski, de l’Allemand Hans Elster et du Néerlandais W. M. Westerman.
Ceci marque la fin de la 10ème édition de la Congrès mondial du PEN.
Mais c’est aussi la fin de la présidence « honorifique » d’Albert Berzeviczy. L’écrivain, poète, traducteur et historien littéraire Antal Radó, éminent spécialiste de Dante et auteur d’une histoire de la littérature italienne en cinq volumes, sera le nouveau président du PEN Club hongrois. président exécutif jusqu’en 1939, puis président jusqu’en 1944
1935
Visite de Thomas Mann
Le PEN Club hongrois invite Thomas Mann à donner une conférence à Budapest. Antal Radó est accueilli à la gare par Artúr Bárdos, directeur et gérant du théâtre, accompagné de Lajos Hatvany et Dezső Kosztolányi. Attila József vous accueille avec un poème de bienvenue mémorable.
1938
Inter arma silent musae
Munich et l’année de l’Anschluss. « Inter arma silent musae ». Il s’agit d’un événement marquant dans la vie organisationnelle de PEN International et de PEN Hongrie.
1944
Atterrissage et mort
Le PEN Club hongrois a subi un coup dur. Le 19 mars, après l’invasion de la Hongrie par les nazis, l’organisation est dissoute par les autorités et son président, Antal Radó, âgé de 82 ans, se suicide.
1945
Première année de paix
À l’automne de la première année de paix, le PEN Club hongrois est rétabli. Jenő Heltai, écrivain, poète, artiste de théâtre et de cabaret, journaliste, en est le président. Géza Ottlik, pionnier de la prose et de la traduction littéraire (qui est également auteur de pièces radiophoniques, mathématicien et expert en bridge), est son secrétaire.
1956
Révolution
L’année du soulèvement hongrois. Le 4 novembre, les troupes soviétiques noient dans le sang le combat pour la liberté. PEN International partage l’indignation du monde occidental et suspend la qualité de membre à part entière du PEN Club hongrois.
1957
Un ancien ami d'Endre Ady est le nouveau président
Décès de Jenő Heltai, président du PEN hongrois. L’ancien ami d’Endre Ady, György Bölöni, journaliste, éditeur de journaux, rédacteur en chef et diplomate, lui succédera.
1959
L'adhésion internationale reprend
Après les négociations entre le président Bölöni et le poète, traducteur et publiciste Mihály András Rónai à Londres, le congrès mondial de PEN à Mayno-Francfort rétablit l’adhésion internationale du PEN Club hongrois.
1960
L'historien de la littérature est le nouveau président
Après la mort de György Bölöni, István Sőtér, romancier, essayiste, historien de la littérature et universitaire, est le président du PEN hongrois. László Kéry, historien de la littérature, éditeur, critique et professeur d’université, en est le secrétaire général. Le poète, traducteur, critique et linguiste György Timár en est le secrétaire.
1961
Le PEN Club hongrois lance un journal en anglais et en français
Le PEN Club hongrois lance The Hungarian P.E.N. – Le P.E.N. Hongrois , un journal en anglais et en français. Le P.E.N. Hongrois publie de la fiction et de la critique littéraire hongroise, ainsi que des nouvelles de l’organisation membre hongroise. Depuis lors, et pendant de nombreuses années, l’organisation a régulièrement décerné des médailles et des diplômes aux meilleurs traducteurs étrangers de fiction hongroise. Ces distinctions ont été attribuées, au fil du temps, à L. Pervomaisky, L. Martinov, S. Hermlin, B. Heilig, J. Smrek, G. Krumov, Toivo Lyy, U. Albini, M. de Micheli, Eugène Guillevic, etc.
1962
Nouveau secrétaire général
Le poète, traducteur et éditeur László Gereblyés est le secrétaire général du PEN Club hongrois.
1964
Réunion du comité exécutif de PEN International à Budapest
Une réunion du comité exécutif de PEN International et une table ronde littéraire se tiennent à Budapest.
1969
Ancien-nouveau Secrétaire général
Après le décès de László Gereblyés, László Kéry est à nouveau secrétaire général.
1970
écrivain, journaliste et éditeur de journaux est le nouveau président
L’écrivain, journaliste et éditeur de journaux Iván Boldizsár est le nouveau président du PEN Club hongrois, poste qu’il occupera jusqu’en 1986. Le poète, traducteur littéraire, critique et linguiste György Timár en est le secrétaire général.
1982
Nouveau secrétaire général
L’écrivain, traducteur, éditeur et rédacteur en chef István Bart est le secrétaire général du PEN Club hongrois.
1989
Nouvelle présidence
Le poète, écrivain et traducteur littéraire István Vas est le nouveau président. Miklós Hubay est le président exécutif et l’écrivain et traducteur Imre Szász est le nouveau secrétaire général.
1990
Présidence organisatrice
György Konrád, écrivain, publiciste, membre du PEN Club hongrois, devient président de PEN International jusqu’en 1993. Au cours des années suivantes, plusieurs conférences du PEN hongrois traiteront de la situation sociale et culturelle fragmentée en Europe de l’Est après les « changements de régime ». Le nom commun de ces conférences régionales est « Dans la jungle de la liberté ».
1994
Nouvelle présidence
Iván Földeák devient chef du secrétariat du PEN Club hongrois.
1995
Nouveau chef du secrétariat
Iván Földeák. traducteur littéraire, écrivain-publiciste, devient chef du secrétariat du PEN Club hongrois.
1999
Nouvelle présidence
Zsófia Dobozy sera la nouvelle directrice du secrétariat du PEN hongrois.
2001
Club après-midi
Miklós Hubay est le président honoraire de PEN Hongrie. Gábor Görgey, écrivain, poète et dramaturge, est le nouveau président. János Benyhe, traducteur, essayiste, historien de la littérature et publiciste est le nouveau secrétaire général. La vie organisationnelle du PEN Club hongrois est revitalisée. Le premier jeudi de chaque mois, un écrivain présente une ou plusieurs de ses œuvres, ou l’ensemble de son œuvre, lors d’un après-midi du club. Cette année, le prix Komlós Aladár Komlós est décerné au poète-traducteur László Lator par la société d’amitié Komlós Aladár Komlós, qui fait partie du PEN Club hongrois.
2001
100e anniversaire de la naissance de Gyula Illyés anniversaire
Zoltán Sumonyi est écrivain, poète, rédacteur radio et vice-président exécutif du PEN Club hongrois. Conférence internationale du PEN hongrois sur le 100e anniversaire de la naissance de Gyula Illyés anniversaire. Le prix Gyula Illyés est décerné au poète-traducteur György Timár. Le PEN hongrois fait don de centaines de livres au PEN slovaque pour la bibliothèque du PEN mondial à Bratislava. Mátyás Domokos, écrivain, éditeur et historien de la littérature, reçoit le prix Aladár Komlós.
2003
Papa ne va nulle part
Le PEN italien célèbre la présidence italienne de l’UE avec un recueil de nouvelles. Les 15 États membres et les 10 pays candidats de l’époque souhaitent publier une nouvelle d’un écrivain de moins de 30 ans dans un volume intitulé Racconti senza dogana (Histoires courtes hors taxes). Toutes les nouvelles sont en langue originale et en traduction italienne. Le PEN hongrois propose György Szakmány, un écrivain hongrois du sud de la Hongrie, qui a écrit le roman Daddy is not going anywhere (Papa ne va nulle part ). Il s’agit peut-être du meilleur texte du volume publié. Cette année, le prix Aladár Komlós est décerné à Iván Sándor, écrivain et essayiste.
2004
Cultures et littératures nationales dans l'UE élargie
Conférence internationale réussie du PEN Club hongrois à Tállya, Tokaj-Hegyalja, pour les 10 nouveaux pays membres de l’UE. « Cultures et littératures nationales dans une Union européenne élargie » : tel est le thème des discussions des 24 délégués au Château Maillot. C’est la première fois que PEN Hongrie décerne le prix de la fondation Kosztolányi, fondée par Miklós Hubay, à des traducteurs étrangers de littérature hongroise : Mária Alföldy, la traductrice néerlandaise du roman de Géza Ottlik School on the Border , et Ana Maria Pop, qui a traduit en roumain le roman de Magda Szabó, Abigél . István Csicsery-Rónay Csicsery-Rónay organise une conférence littéraire hongroise et croate dans sa propriété de Zala, au nom du PEN Club hongrois, avec la participation de Sibila Petlevski, présidente du PEN Club croate, et d’éminents orateurs. Le prix Gyula Illyés sera décerné à Árpád Vígh, enseignant-écrivain-traducteur-éditeur, et le prix Aladár Komlós à György Poszler, essayiste et historien de la littérature.
2005
Bulletin du PEN hongrois
L’assemblée de renouvellement confirme Gábor Görgey comme président, Zoltán Sumonyi comme vice-président exécutif et János Benyhe comme secrétaire général. Le premier numéro(Prose) du nouveau Bulletin du PEN Hongrois est publié en trois langues (anglais, allemand, français).
2006
80e anniversaire
Fondée en 80. Le PEN Club hongrois se prépare à célébrer son 50e anniversaire.